Avec "La carte postale", la romancière Anne Berest se lance sur les traces de ses aïeux déportés
Janvier 2003. Dans sa boîte aux lettres, Lélia Picabia, la mère d'Anne Berest, trouve une carte postale avec une photo de l'opéra Garnier, à Paris. Au dos, quatre prénoms: Ephraïm, Emma, Noémie, Jacques. Ceux des aïeux, tous les quatre déportés et morts à Auschwitz en 1942.
L'écriture est maladroi